Ce schéma départemental, qui n’est ni prescriptif, ni opposable, s’inscrit en cohérence avec les enjeux de mobilités portés par l’État à travers plusieurs textes et actions comme la Stratégie Nationale Bas Carbone, le Plan nationale « vélo et mobilités actives.
Neuf engagements ont été définis : ils visent à accompagner les dynamiques démographiques à venir sur les territoires et à proposer des solutions de mobilité adaptées à chaque Morbihannais.
Développer la pratique cyclable au quotidien est un engagement important porté par les élus départementaux.
En l’espace de quelques années, le Morbihan ambitionne de devenir un territoire où la pratique du vélo sera parmi les plus encouragée en France. 60 itinéraires prioritaires, représentant près de 250 km de pistes sécurisées, confortables, seront à terme réalisés par le département.
Pour autant, le département ne rejette pas la route en tant que telle. N’oublions pas que 70 % des déplacements domicile-travail se font encore aujourd’hui en voiture et que la route est nécessaire aux transports publics, aux secours, aux services à la personne.
Cinq autres engagements viennent donc conforter cette compétence départementale.
Pérenniser et gérer durablement le réseau routier départemental, optimiser sa performance, participer à l’amélioration de la fluidité du trafic aux grands nœuds routiers comme l’échangeur du Liziec, poursuivre un aménagement durable du territoire morbihannais, constituent aussi des objectifs que les élus ont souhaité inscrire au schéma départemental.
Rendre possible un « RER métropolitain Sud-Bretagne » est aussi un engagement auquel les élus départementaux sont attachés.
Lutter contre l’autosolisme en desservant plus fréquemment les gares de Questembert, de Vannes, d’Auray et de Lorient jusqu’à Redon et Quimperlé est un projet commun dépassant l’intérêt interdépartemental.
Ces neuf engagements reflètent les nouvelles ambitions du département en matière de mobilités pour la décennie à venir.