Dès
la fin des années 1830, de nombreuses communes
réclament au sous-préfet la mise en place
d’un
service journalier pour le
transport des dépêches publiques et
particulières
et la création de bureaux de
distribution. Dans le dernier tiers du siècle, les trains
postaux remplacent les postes aux chevaux, cette
situation donne
lieu à des réclamations de la part des habitants,
notamment pour le
relais du Roc-St- André.
L’arrivée du train en Morbihan se
fait à Lorient et
à Vannes en 1862, deux ans plus tard il est
présent à Pontivy. L’arrondissement
de Ploërmel reste pendant deux décennies
à l’écart de ce progrès,
puisque le
chemin de fer n’atteint le chef-lieu que le 27 juin 1881,
date de l’ouverture
de la ligne Questembert-Ploërmel. Cette ligne,
déclarée d’utilité publique
en
1875, est construite à l’initiative de
l’État. Son exploitation est ensuite
concédée à la compagnie
d’Orléans. En 1884, l’État
construit une nouvelle
ligne, Ploërmel-La Brohinière, qui sera
exploitée par la compagnie de l’Ouest.
Le train est alors considéré comme un moyen de
désenclavement économique en facilitant le
transport des marchandises, mais il permet également le
transport de voyageurs.
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État
des bureaux de
poste dans l’arrondissement. Années
1840.
Archives
départementales
du Morbihan, 2 Z 32
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Article
du journal « le Progrès du
Morbihan » concernant un accident ferroviaire. 15
janvier
1916.
Archives
départementales du
Morbihan, JO 186
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La
gare de Malestroit.
Archives
départementales du
Morbihan, 9 Fi Malestroit
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Vue
d’ensemble des
deux gares de Ploërmel.
Archives
départementales du Morbihan, 9 Fi Ploërmel
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