En 1825, l’enseignement est peu développé dans l’arrondissement de Ploërmel. Seules sept communes (Guer, Josselin, Ploërmel, Mauron, Sérent, Rohan, la Trinité) possèdent une école primaire accueillant 753 élèves.

Entre 1830 et 1850, de plus en plus de communes achètent des bâtiments ou des terrains afin d’établir une école. En 1856, l’arrondissement compte ainsi 82 écoles accueillant 4 465 élèves. En 1878, l’effectif continue d’augmenter avec un total de 119 écoles. 

La préfecture classe les écoles primaires en trois catégories :

        - les écoles de frères ;

        - les écoles employant l’ancienne méthode ;

        - les écoles employant l’enseignement mutuel.

Dans la première catégorie, la ville de Ploërmel tient une place d’importance dans le paysage éducatif de l’arrondissement avec la congrégation des Frères de l’Instruction chrétienne. La grande majorité des écoles enseigne à l’aide de « l’ancienne méthode ». Seule l’école de St-Brieuc-de-Mauron se distingue en appliquant la méthode mutuelle.

De 1877 à 1881, vingt communes demandent la création de poste d’instituteurs adjoints afin de faire face à l’augmentation du nombre d’élèves. Par ailleurs, la querelle entre l’école privée et l’école publique fait rage comme en témoigne une lettre de l’inspecteur primaire de Ploërmel adressée à l’inspecteur d’académie du Morbihan en 1878 relative à l‘école publique de Bignan.